Dcs Olivier Philippe Fils De Grard Philipe Photos
Décès Olivier Philippe Fils De Gérard Philipe Photos – Les anciens se souviennent encore de la célébrité qui, en déballant ses valises dans leur ville, devint une vigneronne aux pieds nus appelée aguerri.
Les enfants Ramatuellois n’associent probablement pas le nom “Gérald Philipe” à bien plus qu’une école et une figure vaguement familière qui survole la communauté. Ce dimanche 4 décembre, la ville fêtera le centenaire de la naissance d’un acteur haut en couleur d’après-guerre tombé dans une relative obscurité.
A 16 heures, une table ronde. Avec la complicité de l’auteure Geneviève Winter, dont la biographie est sortie ce mois-ci chez Gallimard (Folio bios). De la maison de Jean Vilar, régisseur et collaborateur théâtral de Gérard Philipe.
L’accent sera mis ici sur l’évocation d’une personnalité majeure du théâtre et du cinéma des années 1950. Ses interprétations réussies de personnages comme Le Cid et Fanfan la Tulipe. De la création par Jean Vilar du Festival d’Avignon à son militantisme au sein du TNP pour une éducation accessible à tous, on peut retracer son parcours scénique. Le sujet de son lien avec Ramatuelle doit inévitablement être abordé.
Un film retraçant les derniers mois de l’acteur sur la Côte d’Azur et la Ville Lumière. Jusqu’au récent Festival de Cannes, ce document d’archives sur la vie de l’acteur n’avait été montré qu’en séances privées.
L’acteur et comédien français né le 4 décembre 1922 et mort le 26 novembre 1959, à l’âge de 36 ans, était une icône des années 1950. Même en 2022, ce perpétuel jeune premier reste un acteur culte.Le 25 novembre 1959, un cas grave de cancer du foie a coûté la vie à l’écrivain français Gérard Philipe. Le jeune acteur aux yeux bleus, romantique et introspectif, est à l’apogée de sa notoriété et de sa popularité à cette époque.
Une foule d’anonymes s’est rassemblée devant son immeuble de la rue de Tournon dans le 6e arrondissement de Paris, certains d’entre eux lisent les premières pages des journaux qui ont annoncé la mort de l’acteur aux côtés de photographies de lui. Les enfants de l’acteur sont Anne-Marie Philipe (né le 21 décembre 1954) et Olivier Philipe (né le 10 février 1956). Anne Philippe est une anthropologue avec laquelle il est marié depuis 1951.
Gérard Philipe est né à Cannes dans une famille aisée en 1922. Son père était avocat et deviendra plus tard le gérant de l’hôtel Parc Palace à Grasse. De nombreux artistes de l’époque se sont réfugiés dans les zones franches de la Côte d’Azur pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le réalisateur Marc Allégret en fait partie. En 1941, le réalisateur s’entraîne avec la mère psychique de Gérard, Marie Elisa Philip, qui tient des séances chez elle. “Minou” d’Allégret le convainc de passer une audition après avoir appris que son enfant veut être acteur de théâtre.
Gérard a vingt ans en 1942. Il apparaît pour la première fois sur scène à Nice, dans la pièce “Une grande fille toute simple”. La dernière lettre de son nom de famille reçoit un “e” par superstition, faisant de son nom de scène entier quinze caractères.
Un petit rôle dans le film “La boîte aux rêves” est assuré pour Allégret.
Cependant, la zone libre sera bientôt occupée par les Allemands. L’acteur et ses parents “montent à Paris” en 1943. Après une inscription au Conservatoire, Gérard Philipe se lance rapidement dans des productions cinématographiques et théâtrales.
Comédien au succès fou, il se fait d’abord connaître dans “Sodome et Gomorrhe” de Jean Giraudoux avant de jouer dans “Caligula” d’Albert Camus et “Le Diable au corps” de Claude Autan-Lara (1947) aux côtés de Micheline Presle.
En 1959, le 25 novembre, Gérard Philipe se suicide. Il vivra ses trois dernières années à Ramatuelle. Caché dans une ferme entourée de vignes, il travaillait à la terre avec un sourire satisfait. Son dernier lieu de repos sera à Ramatuello, en Italie, à côté de sa femme Anne pour toute l’éternité. Près du cimetière se trouve l’école primaire du nom de Jean-Claude Brialy, qui s’est réconcilié avec ses héritiers, dont sa fille Anne-Marie Philipe, juste avant sa mort en 2007.
Je l’ai revendu il y a quinze ans à un mécanicien vélo ramatuellois. Aussi mauvais qu’un aigle, sinon pire. Je suis avant tout un collectionneur, donc je n’avais aucune idée à qui elle appartenait à l’époque. Le président du club Var Automobiles Randonnées, qui utilise régulièrement son rutilant tacot de 19 chevaux équipé de freins tringle ancestraux, d’un moteur 3,3 litres, et d’une boîte trois vitesses, s’exclame : « J’ai passé une décennie à le restaurer, et ce soir, c’est la première fois que je le sors faire un tour.”
Anne-Marie a des souvenirs plus vifs, notamment des sorties de pêche à l’Escalet avec son défunt ami Gabriel Giraud de Ramatuelle. Un lieu magique où elle passe un mois par an avec son mari Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur, France Inter) et leurs enfants. Sans nostalgie mais avec passion pour ce qu’elle appellerait sa “Boîte aux rêves”, le titre du premier film réalisé par l’inoubliable lectrice du Petit Prince.
Jérôme Garcin complète avec cette œuvre une trilogie de la tragédie familiale, après La Chute de cheval (1998) et le suicide de son frère dans Olivier (2011). Cette fois, entre août et novembre 1959, il détaille l’agonie de son père bien-aimé. Pour deux raisons, j’avais tort de supposer qu’un livre sur la mort de Gérard Philipe ne toucherait pas les Français.
Avant tout, cet acteur étoile montante est la réponse du pays à James Dean. Une voix douce et éternelle fut souillée par sa soudaine maladie. Tout le monde oubliait que l’interprète du Cid était parti assez jeune (36 ans) et très vite (en trois mois).
Cette histoire prouve que l’animateur de “Masque et la Plume” a changé d’avis après avoir lu Le Syndrome de Garcin et aurait été un grand médecin. Quotidien, Le Dernier Hiver du Cid décortique l’évolution du cancer du foie qui a finalement tué le père de sa petite amie. Il annonce le diagnostic avec un laconisme qui le rend d’autant plus crédible.
Gérard Philipe, âgé de 36 ans au moment de sa mort le 25 novembre 1959, s’est suicidé à son domicile. Connaissait-il son état, ou tenterait-il de le lui cacher si c’était le vœu de sa femme Anne ?
Soixante ans après sa mort, la question hante les pages des beaux mémoires que lui consacrent son ami et confrère comédien Jérôme Garcin ( qui a épousé la fille de l’acteur Anne-Marie). Le récit se concentre sur les quelques brefs mois au cours desquels l’extrême épuisement de l’acteur a révélé un cancer rare et fulminant dont Garcin savait peu de choses.
Compte de remboursement
Jérôme Garcin s’en tient à la chronologie de la comptabilité inversée. Chapitres quotidiens. soupçon d’une maladie généralisée se dessine dans son esprit. Le voyage de retour à Paris. Le blues. Examen épuisant (les médecins renoncent à essayer de le sauver après avoir constaté à quel point son état est vraiment mauvais).
Sa femme a pris la décision rapide de lui donner une lueur d’espoir. Comment jouez-vous la comédie devant cet humoriste ? demande Jérôme Garcin. Anne a « sauté » dans le rôle, comme dit le proverbe français, « comme plonger la tête la première dans l’eau froide ».
La résilience de l’acteur, décrite comme une “âme mélancolique dans un corps maigre qui débordait de santé”, est un mystère. Gérard Philipe se projette dans un futur proche. De Bretagne, son “ami de l’ombre” toujours fiable qui ne prête aucune attention à quoi que ce soit promet de visiter pour Noël.
Cette évocation tremblante, dont la solennité est adoucie par la délicatesse de l’auteur, suffit à faire pleurer n’importe quel lecteur. Elle suivrait le cortège funèbre à travers la France jusqu’au cimetière de Ramatuelle, où son amour était enterré dans son costume de Cid pour l’éternité. Elle serait une figure solitaire, frappée de chagrin.
To Read, TooAuteur d’Anne-Marie Philipe, ou “d’Anne” Philipe
Des pierres tombales commémorant des écrivains, des amis décédés, le père de Jérôme Garcin (dans “La Chute de cheval”), et son frère jumeau Olivier, mort sous ses yeux à l’âge de six ans, pimentent l’œuvre de Jérôme Garcin.
Il poursuit le récit déchirant de la vie d’Anne Philipe publié pour la première fois en 1963 dans Le Temps d’un soupir avec ce récit bouleversant de retenue et d’honnêteté. Comme s’il avait tendu la main d’outre-tombe, le faire-part de décès de Gérard Philipe disait : « Nous ferons en sorte que votre brève gloire soit suffisamment puissante pour être longue.
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