Virginie Grimaldi Fils Autiste
Virginie Grimaldi Fils Autiste – Cette précision est cruciale pour moi, écrit-elle. L’auteur Virginie Grimaldi a répondu aux diffamations qui lui ont été adressées samedi par l’AFP dans un post qu’elle a publié lundi sur sa page Facebook. Le texte, intitulé “Le succès fulgurant d’une inconnue, la romancière Virginie Grimaldi”, rappelle le parcours de cette Girondine, l’une des auteures les plus lues en France, dont le dernier livre, Les Possibles, est sorti en mai. Il est précisé que cette auteure « se laisse faire confiance » sur les réseaux sociaux, « comme un souvenir d’avril d’un faux lit ».
Le premier inquiet est piqué par ces mots. Plusieurs publications différentes ont littéralement copié ce texte textuellement. Depuis trois jours, vous me les envoyez. Cette expression me tracasse depuis trois jours, comme l’a dit Virginie Grimaldi dans sa réponse.Ce malentendu et cette erreur de jugement ne peuvent pas être corrigés par moi. Je ne penserai plus jamais qu’une fausse couverture n’est pas grave. J’en ai fait un, et j’y pense encore, dit-elle.
Quand je pense à mon propre enfant, cependant, je ne veux pas évoquer un faux souvenir. S’il vous faut écrire sur moi, messieurs et dames de la presse : mon fils est mort le jour de sa naissance. Une mort fœtale pendant la grossesse est appelée MFIU. C’était beau; c’était prévu; c’est dans ma Bible de famille; c’est dans mon cœur; c’est dans mon fauteuil; c’est dans mes regrets; c’est dans mes échecs.
Mon plus grand défi a été discuté. Je ne peux pas laisser ce malentendu et cette rebuffade rester sans réponse. Après avoir déploré que ce sujet, dont elle n’aborde que rarement, soit le seul exemple cité pour illustrer son utilisation des médias sociaux, l’auteur conclut : « Les mots ont un sens ». Des centaines de notes encourageantes ont été envoyées à Virginie Grimaldi.
Le dernier roman de la romancière française le plus lu, “Et que ne dure que les moments doux”, sorti le 17 juin, pose un regard juste et émouvant sur la maternité.En quelques années, Virginie Grimaldi s’est imposée comme l’une des romancières françaises incontournables. Comme ses autres œuvres, elle explore nos émotions, nos peurs et nos espoirs avec honnêteté et compassion dans son sixième roman, dont le titre est tiré d’une chanson de Bashung (« Et que ne dure que les temps doux »).
Elle aborde maintenant l’un de ses sujets de prédilection : la maternité.
Vous vous êtes concentré sur le processus de vieillissement dans votre dernier roman. Vous semblez être préoccupé par la maternité ici. Pourquoi ce livre ? GRIMALDI, VIRGINIE. Ce n’était pas du tout prévu. J’étais sur le point d’accueillir un nouveau bébé dans le monde, et je voulais savourer le moment. C’était en haut de ma liste. Mon fils est né prématurément, donc son arrivée a été un peu chaotique. Nous étions terrifiés, avons parlé de la gravité d’un pronostic et avons vraiment cru qu’il allait mourir.
C’était dans la salle de réanimation quand j’ai été obligé de lire ce livre. Nous avons eu un passé douloureux; nous avons perdu notre premier enfant peu de temps après sa naissance, et maintenant toutes les cicatrices sont guéries. Même si mon enfant va très bien maintenant, ce fut une expérience traumatisante pour lui.
À quel point l’écriture vous a-t-elle été utile ? La question m’a été posée à de nombreuses reprises, et à chaque fois j’ai dit que je ne connaissais pas la réponse. Mais dans ce cas, je pense que c’était très essentiel. J’ai deux jeunes enfants, dont l’un vient de naître, donc je n’ai pas eu beaucoup de temps pour lire ce roman. Mais chaque fois que j’avais du temps pour moi, je descendais devant l’ordinateur et commençais à écrire. Même pour moi, un écrivain lent, celui-ci est venu facilement et presque tout seul. Ce roman m’a été offert sans aucune incitation de ma part.
Ce n’est pas comme les autres que vous avez eu avant. Extra sinistre. Quoi de plus intime que cela ? C’est mon roman le plus introspectif. Je n’ai pas ressenti la même envie de saupoudrer de touches humoristiques qu’avec les versions précédentes. Évidemment, il y en a un parce que c’est comme ça que je suis. J’écris souvent avec les tripes et à la volée, mais cette fois, le sujet était beaucoup plus lourd. C’est vrai que je me sens plus légère maintenant que j’ai terminé ce roman et que je l’ai offert aux lecteurs.
C’est aussi un bel hommage aux professionnels de la santé. Nous avons passé près de deux semaines en soins intensifs néonatals, et je voulais écrire sur nos interactions fugaces avec les infirmières et les médecins là-bas. Et pour exprimer sa gratitude aux personnes merveilleuses qui comptaient tant et qui seront oubliées.
Des gens qui resteront à jamais dans nos coeurs. Je pense au médecin qui l’a mis au monde, bien sûr, mais aussi à tous les autres qui ont laissé des traces indélébiles dans nos vies. Je me souviendrai toujours de leur doux sourire et de leurs paroles apaisantes. Ce sont des rencontres inoubliables, l’étoffe dont sont faits les romans. Je voulais dire à quel point c’est étrange en ce moment puisque tout s’effondre et que nous n’avons aucun contrôle. Où absolument rien ne se passe comme prévu. Une femme accouche et une autre, beaucoup plus âgée, regarde ses enfants quitter la maison dans cette romance chorale. La peur commence-t-elle à s’installer ?
C’est un gros souci, bien sûr, mais je peux le gérer (en plaisantant). Plus sérieusement, je n’ai pas vraiment d’explication. Si j’ai centré mon histoire autour de deux mères et de leurs histoires, c’est parce que ce sont les moments les plus formateurs pour les nouvelles mamans. Alors, ma petite réglisse et ma petite feuille de réglisse, vous aussi êtes victimes de ce langage bienveillant, conséquence logique de la forte hausse des températures. Je ne doute pas que vous ayez utilisé votre imagination débordante pour essayer de vous ressourcer un peu.
Batifolage dans les fontaines et autres plans d’eau, excès de sorbet à la framboise, wakeboard sur la Seine, piscine à champagne dans le hall climatisé d’un hôtel cinq étoiles… J’ai fermé les volets, allumé le ventilateur super puissant, et je me suis fait un verre de thé glacé à la citronnelle, au gingembre et au poivre de Timut, et maintenant je suis prêt à me détendre sur mon hamac banane.
Nous avons ici un dilemme encore plus difficile à résoudre que celui auquel Rodrigue était confronté à son époque. Pendant que d’autres préparent tranquillement leurs vacances d’été, j’ai déplacé Noël en juillet. Une gentille ondine, qui sera reconnue, et mon griffon bien connu m’ont envoyé un gigantesque colis bourré de milliers de livres.
Tous les tubes de l’été de Varesi, Musso, Devore, Rault Delmas, Di Fulvio, Fivet, et bien d’autres, rien que pour moi ! Comment puis-je choisir qui aura l’honneur d’être mon compagnon de sommeil pendant ces nuits blanches ? Dans la plupart des cas, je fais confiance à mon instinct et à son intuition inébranlable, mais il y a des moments où suivre son cœur est la seule option.
Et Virginie Grimaldi était une évidence pour moi, comme elle l’a été pour beaucoup d’entre vous. Et aussi, on aime Virginie ici à ActuaLitté ; en fait, nous l’adorons; alors pourquoi me refuser une tendre virgule ?
Parce que je passe le plus clair de mon temps à regarder le ciel, parce que j’ai une indépendance presque totale, parce que je n’ai jamais à me soucier des factures ou du loyer ou de comment je vais me nourrir (parce que j’ai un accès illimité à une tagada), il m’arrive parfois oubliez à quel point il est difficile de regarder au-delà, au-dessus et au-delà. Pourtant, j’essaie; j’observe; je fredonne; j’expérimente; cependant, c’est sympa d’avoir une petite piqûre de rappel. Virginie Grimaldi m’a fait baisser les yeux, et ce faisant j’ai pris conscience du bonheur et de la légèreté qui m’entourent.
Mettre votre esprit à l’aise…
Anna, Chloé et Lily disent que c’est le moment idéal pour allumer les étoiles. Une mère et ses deux filles; une mère qui se bat pour que rien ne se perde ; une mère qui cherche des réponses pour que la vie ait un sens ; une mère qui donnerait n’importe quoi pour donner à ses filles la vie qu’elles méritent et l’amour qu’elle n’a jamais eu. Elle a perdu sa maman un peu trop tôt. Une mère qui pense que tout est une perte de temps décide d’abandonner ses enfants au camping pour qu’elle puisse voir les aurores boréales.
Il était nécessaire de déclencher le générateur d’ondes de choc de ces jolis trains colorés afin d’injecter de la couleur et de la joie dans un quotidien autrement morne et banal. Il fallait embrasser le chaos pour relever la tête collective. Anna et ses deux filles vivent de manière indépendante, tandis que leur père s’est installé à Marseille et s’est inscrit comme électeur absent. Anna accumule des dettes, perd brusquement son emploi de femme de ménage et regarde, impuissante, ses filles mûrir, se disputer et se séparer. Heureusement, Anna refuse de perdre espoir et de les laisser à eux-mêmes.
Chloé, l’ainée, ne sait pas pourquoi elle ressent tant de violence et de vérité en évoquant les événements de sa vie. Elle tient un blog dans lequel elle exprime ses inquiétudes, ses désirs et ses frustrations d’adolescente. Chloé est attirante, mais elle n’en a aucune idée. Elle souhaite être aimée simplement pour être elle-même. Alors, pour obtenir quelques secondes d’attention, elle prétend qu’elle n’a besoin de rien en retour en jouant à la fille naïve.
Il y a la petite Lily avec son carnet privé, qu’elle appelle Marcel parce qu’il est trop rouge (comme “Marcel Husson, le voisin chauvin du dernier étage”). Son meilleur ami est un rat nommé Ralala. Lily est assez drôle, mais elle n’est pas comme les autres. Elle apprend que “bête d’être les autres alors que l’on est soi” à cause d’un jeune garçon autiste. Et c’est déjà beaucoup.
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