Yvan Keller Sa Compagne

Yvan Keller Sa Compagne – Le 27 février, la première chambre du tribunal de première instance de Mulhouse a accordé une indemnité de 10 000 euros à la femme qui avait été la compagne d’Yvan Keller pendant les douze années précédentes en réparation du préjudice moral qu’elle avait subi.

La nouvelle de ce verdict, publiée mercredi dans Le Parisien, a choqué les familles des victimes, qui réclament désormais l’annulation de la décision. Yvan Keller, retrouvé mort dans sa cellule en 2006, est soupçonné du meurtre d’au moins 23 personnes en France et peut-être plus en Allemagne et en Suisse.

L’Etat vient d’être condamné à verser 10 000 dollars au dernier compagnon survivant d’Yvan Keller par un tribunal de Mulhouse. Pourtant, les familles de ses victimes n’ont rien reçu. C’est profondément troublant sur le plan moral. Mais c’est tout à fait légal si c’est fait correctement.

Séverine Bauer, la dernière compagne présumée du tueur en série Yvan Keller, a été disculpée de l’accusation la plus grave retenue contre elle, celle d’avoir commis un crime contre l’État. Ce jardinier est soupçonné d’avoir tué 23 femmes âgées en Alsace en les étouffant avec un oreiller entre 1991 et 2000. Pour faire croire qu’elles sont mortes de causes naturelles, il a toujours veillé à les installer sur un lit propre et bien bordé.

Arrêté le 22 septembre 2006, Yvan Keller s’est rendu au tribunal de grande instance de Mulhouse pour être entendu par le juge Mathieu Bonduelle. Cependant, il n’y passa pas beaucoup de temps (Haut-Rhin). Il se laissa tomber en utilisant ses lacets. Un suicide qui n’avait pas le droit d’être réalisable.

Le 27 février, la première chambre civile du tribunal de Mulhouse a rendu un arrêt condamnant l’Etat dans une procédure hautement confidentielle. Cette dernière personne est généralement acceptée comme le principal suspect du suicide d’Yvan Keller. “Le tribunal a conclu qu’il y avait des déficiences fonctionnelles importantes qui ont rendu possible le suicide de M.

Yvan Keller, qui “traduit l’incapacité du service public de la justice à remplir la mission dans laquelle il est investi”, décrit le verdict qui ordonne à l’Etat de verser au compagnon d’Yvan Keller 10 000 dollars de dommages et intérêts. L’État a décidé de ne pas faire appel.

“C’est une décision scandaleusement injuste. Même si les familles des victimes ne sont pas encore allées loin. Au lieu d’indemniser les victimes d’un tueur en série, la société préfère donner une aubaine au compagnon du tueur.

Vous comprendrez pourquoi nous devons voir tout le dossier d’instruction avant même d’envisager de demander une indemnisation. Mais il nous a fallu 10 mois et demi pour l’obtenir, soit cinq mille jugements verbaux. A chaque demande, le tribunal invoquait un manque de greffiers, ce qui ” indigné” M. Didier Seban, avocat de la partie demanderesse et défenderesse au civil, a beaucoup déploré.

L’automne dernier, les avocats de la petite amie d’Yvan Keller, Séverine Bauer, ont déposé une plainte en responsabilité de l’État. Mis en examen pour cinq “homicides volontaires” le 22 septembre 2006 à 13h00, Yvan Keller est conduit en prison.

Lors de sa comparution devant le juge, il a affirmé avoir commis “plusieurs dizaines de meurtres” et a refusé de signer les procès-verbaux. La pizza est arrivée à 13h30. A 14h10, malgré la surveillance policière, un homme a été retrouvé pendu à un crochet de néon de son téléphone portable. Régis Delorme, le procureur de la République, a déclaré que “le tsar du meurtre” a enfoui avec lui certains de ses secrets.

Les avocats du compagnon du meurtrier décédé, Pierre et Olivier Peter, ont déclaré : « Nous comprenons la frustration des parties privées dans leur recherche de la vérité. Mais concernant l’indemnisation de notre client, ce choix est motivé par une série d’événements qui, pris ensemble , s’apparentent à une faute lourde. C’est ce cumul d’inattention que le tribunal a décidé de sanctionner.

Les Mulhousiens du 87e îlot de la rue de Verdun commencent à voir le dos des journalistes qui défilent à la recherche de plus d’informations sur Yvan Keller, 46 ans, soupçonné d’être responsable de “plusieurs dizaines de meurtres”. de femmes âgées. Cependant, ils répondent avec une sorte de lassitude qui dément leur apparente douceur. Ils utilisent des expressions comme “un bon gars” et “un Monsieur Monde” pour le décrire.

Se souvenant de ses chaussures, “godillots de cuir l’hiver, Pataugas l’été”, les gardait. Il était clair que Keller était un voyou de la campagne. Le 22 septembre, après avoir été mis en examen pour homicide volontaire et vol, le tueur en série présumé a utilisé ses lacets pour se pendre dans une cellule de détention provisoire.

Le procureur Régis Delorme a déclaré: “On peut dire que c’était le criminel du siècle.” Personne dans le quartier ne semble revenir. Une femme s’exclame sous le choc, “Il n’a pas indiqué dans le Reberg” (un quartier verdoyant en dehors du centre-ville). Yvan Keller et sa compagne, une cadette de dix ans, habitaient depuis longtemps la rue de Verdun.

Dans un vieil immeuble à la façade grise, un balcon en fer forgé donnant sur la rue et une terrasse donnant sur la cour arrière, ils ont élu domicile au numéro 87. Peu a été donné au couple. Maintenant que les femmes sont incluses, on dit qu’elles sont « discrètes », « souvent la tête baissée » et « habillées de manière très classique ».

Personne ne sait avec certitude si elle était salariée ou non. Il parlait plus et semblait plus intéressé par le sujet. Keller avait un faible pour la vie animale. Un labrador noir qu’il aimait beaucoup est décédé il y a deux ans, et il est “très triste” depuis.

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